Recyclage des cartouches Pugh Micromet
Le matériau de nos cartouches Pugh Micromet est le même type de polystyrène que celui utilisé dans certains emballages alimentaires tels que les pots de yaourt.
Les cristaux sont un mélange de différents types de polyphosphates de qualité alimentaire.
Selon votre région, les cartouches peuvent être recyclées dans le « sac d’emballage » pour l’enveloppe de la cartouche et dans le sac de déchets alimentaires pour le contenu (les cristaux).
Quelle est la durée de conservation des cartouches Pugh Micromet ?
Quand elles sont stockées à l’abri de la lumière et de l’humidité dans leur emballage d’origine nos cartouches se conservent pendant 2 ans.
Il n’est donc pas nécessaire de faire un stock de cartouches sur plus d’un an.
Les cartouches devant être remplacées tous les 6 mois, nous conseillons d’en avoir au moins une de réserve et d’en recommander dès le remplacement. Vous les trouverez aisément ches les grossistes en sanitaire ou sur notre eshop: www.pughshop.be
Du sodium dans l’eau adoucie ?
On constate encore un certain nombre d’incompréhensions quant à l’influence du traitement de l’eau, et en particulier de l’adoucissement par échange d’ions, sur l’adéquation de l’eau du robinet à la consommation humaine. La teneur en sodium de l’eau adoucie est souvent considérée comme un coupable.
Le Comité Technique d’Aqua Belgica a rédigé un Position Paper sur le sodium dans l’eau adoucie qui est accessible ici (PDF)
La cartouche Pugh Micromet a-t-elle un impact sur le pH de l’eau ?
De part la nature des cristaux (pH neutre) et le faible dosage (5 à 10 mg/litre), il n’y a aucun impact sur le pH de l’eau lorsqu’elle est traitée avec nos appareils Pugh Micromet.
Présence de poudre dans la cartouche ou dans l’emballage ?
Le principe actif dans les cartouches est sous forme de cristaux mais la présence de résidus poudreux n’est pas anormale. C’est une des raisons pour laquelle les cartouches sont emballées dans un sachet.
Il peut également subsister un petit peu de poudre dans la cartouche (entre les cristaux). C’est la raison pour laquelle nous recommandons de laisser couler l’eau après le placement de l’appareil ou le remplacement de la cartouche.
L’efficacité d’un appareil Pugh Micromet varie-t-elle en fonction du débit?
Le principe de notre Pugh Micromet est de “neutraliser” le maximum de molécules de calcaire présentes dans l’eau via notre solution active qui est un mélange de polyphosphates alimentaires en faible dose.
Cela implique, qu’effectivement, en fonction du débit, et de la concentration de calcaire, le résultat est fluctuant dans la journée et bien évidemment toutes les molécules de calcaire ne sont pas, automatiquement, neutralisées lors de leur passage dans l’appareil.
C’est la raison pour laquelle nous avons, depuis toutes ces années, créé notre propre mélange de polyphosphate. Celui-ci combine un effet préventif majeur à un effet curatif (léger) qui a pour but de neutraliser lors du passage de l’eau dans les conduites, les molécules de calcaire qui auraient pu fraichement s’y déposer.
S’agissant d’un appareil réservé à un usage strictement domestique, il n’y a aucun intérêt de parler d’un débit fixe puisque l’usage domestique implique “in facto” une variation de débit quasi permanente.
Notre expérience depuis 1952 nous a permis de définir un fonctionnement optimal pour une consommation variable de 250L répartie sur une journée. Il s’agit donc d’un compromis entre le temps de dissolution des différents cristaux et l’irrégularité de la consommation. Même lorsque l’installation est au “repos”, le principe actif présent dans l’eau de la canalisation sanitaire continue son effet de “séquestration” des molécules de calcaire.
Bien évidemment, si vous puisez 250 L (càd la capacité journalière d’une cartouche) en quelques minutes en continu, le fonctionnement de l’appareil s’en verrait fortement réduit mais dès le retour à une utilisation domestique plus générale, l’effet reviendra à la normal sans réel impact négatif sur votre canalisation.
L’eau adoucie est-elle corrosive?
Pas plus après adoucissement qu’avant…
L’adoucissement ne modifie pas l’acidité d’une eau. La présence de dureté résiduelle dans l’eau favorise toutefois l’apparition d’une couche de tartre. Pour certains matériaux et lorsque certaines conditions sont rencontrées, cette couche peut constituer une protection contre la corrosion.
C’est la raison pour laquelle nous réglons nos appareils pour obtenir une dureté résiduelle de 10°f.
La corrosion de la tuyauterie peut avoir plusieurs origines : électrochimique, chimique, bactérienne et/ou mécanique. Il est illusoire de penser que le calcaire permettrait de protéger vos canalisations contre toutes ces formes de corrosion. Dans tous les cas, les corrosions continuent de se développer sous la couche de calcaire, ce qui implique systématiquement de prévoir des traitements ou systèmes de protection (type anodes) appropriés pour lutter contre la corrosion.
Qu’est ce que la résine de l’adoucisseur?
Pour capter le calcaire présent dans l’eau, l’adoucisseur utilise une résine contenue dans une bouteille adhoc.
Cette résine, appelée également résine cationique, se présente sous forme de billes poreuses d’un diamètre de 0,2 à 3 mm qui ont la propriété de capter les ions calcium et magnésium présent dans l’eau dure pour les remplacer avec des ions sodium. (principe de la permutation sodique).
Puis-je continuer à consommer de l’eau pendant que l’adoucisseur régénére ?
Pendant la régénération la vanne de l’adoucisseur se met automatiquement en by-pass: l’eau ne passe plus par la bouteille de l’adoucisseur. Vous aurez donc de l’eau dure et plus de l’eau adoucie.
C’est la raison pour laquelle les régénérations sont programmées la nuit (en général à 2h du matin). L’adoucisseur ayant besoin d’eau pour la régénération, cela permet également d’éviter d’éventuelles baisses de débit et/ou de pression.
L’efficacité des appareils Pugh Micromet varie-t-elle en fonction de la dureté de l’eau ?
La charge active des cartouches Pugh Micromet est un mélange unique de polyphosphates alimentaires qui a été étudié pour une dureté moyenne de 30°f, chaque cartouche ayant une capacité moyenne de 250 litres par jour et une durée d’utilisation de maximum 6 mois.
Si la dureté de l’eau est significativement supérieure à 30°f, nous recommandons de raccourcir l’intervalle de remplacement des cartouches en fonction de l’impact constaté sur l’installation. A titre d’exemple, pour une eau à plus de 40°f, la cartouche pourra être remplacée tous les 4 mois.
L’eau adoucie est-elle salée ?
Un adoucisseur d’eau transforme une eau dure en eau adoucie suivant la technique traditionnelle et éprouvée de la permutation sodique via une résine contenue dans la bouteille de l’adoucisseur.
Des ions sodium sont fixés sur des billes de résine ; les ions calcium et magnésium prennent la place des ions sodium lors de leur passage de l’eau dure sur la résine. Une fois que tous les ions sodium auront été consommés, le calcium et le magnésium seront évacués dans les eaux de rinçage. Quant aux ions sodium, ils seront renouvelés grâce à une solution saturée en chlorure de sodium (plus de 99,5 %), donc riche en ions sodium. L’eau devient alors chargée en ions sodium sans que la teneur en chlorure ne change. L’eau adoucie ne prend donc pas un goût salé ! C’est l’association du sodium et des chlorures (NaCl), d’ailleurs utilisé pour la cuisine, qui donne ce goût.
Faut-il remplacer la(les) cartouche(s) après 6 mois même si elle(s) ne sont pas complètement vides ?
Il est absolument nécessaire de renouveler la ou les cartouches tous les 6 mois afin de maintenir avec certitude l’entière efficacité de l’appareil.
En effet, après 6 mois d’usage, les cristaux contenus dans la cartouche subissent, sous l’effet de la dissolution, une certaine transformation. Celle-ci diminue sensiblement leur solubilité avec risque d’avoir une dose insuffisante dans l’eau traitée. Dans ce cas l’appareil ne pourrait plus prévenir complètement la formation d’incrustation dans les appareils producteurs d’eau chaude.
Les appareils Pugh Micromet permettent-ils d’éviter l’entartrage des bouilloires ?
Dans la bouilloire, l’eau est généralement portée à ébullition c’est-à-dire à 100°C, température à laquelle nos appareils n’exercent plus une stabilité complète de la dureté incrustante.
Toutefois, selon notre expérience, l’entartrage des bouilloires avec de l’eau traitée par nos appareils est nettement moins important qu’avec de l’eau non traitée.
De nombreux utilisateurs nous ont également signalé que le tartre engendré dans une bouilloire avec de l’eau traitée par nos appareils était considérablement moins adhérent et facile à éliminer.
Les appareils Pugh Micromet sont parfaitement efficaces en ce qui concerne la protection d’installations de distribution d’eau chaude et particulièrement des appareils producteurs d’eau chaude, dans tous les cas où la température de l’eau ne dépasse généralement pas 85°C.
Peut-on boire l’eau traitée par les appareils Pugh Micromet?
Le traitement de l’eau par nos appareils a pour effet d’ajouter à l’eau quelques parts par million (mg/l) de phosphate complexe.
De nombreuses études ont conclu à la non-toxicité de ces phosphates qui sont largement utilisés dans l’industrie alimentaire.
Dans son dernier avis de juin 2019, l’EFSA (Agence Européenne pour la Sécurité Alimentaire) a fixé la Dose Journalière Acceptable (DJA) de phosphore à 2.8g/jour pour un adulte de 70kg.
L’apport de phosphore via les appareils Pugh Micromet est donc plus de 250 fois inférieur à la DJA pour un adulte de 70kg consommant 2 litres d’eau du robinet par jour.
A titre d’exemple, certaines préparations alimentaires peuvent contenir jusqu’à 3% (30g/kg) de phosphates.
Dans l’organisme humain, les phosphates complexes s’hydrolysent rapidement en orthophosphates .Ces phosphates sont des éléments essentiels dans l’alimentation humaine.
La quantité d’orthophosphate provenant de l’eau traitée par nos appareils est toutefois négligeable (quelques mg par litre) en comparaison avec la quantité provenant d’autres sources alimentaires.
A titre d’exemple, avec une cartouche du type 75, changée tous les 6 mois, soit après une consommation de 45 m3 (max 250 l par jour), la quantité moyenne de polyphosphates consommés dans l’eau sera de l’ordre de 3 mg/litre.
Et le traitement de l’eau à base de CO2?
Aqua Belgica a rédigé un “position paper” concernant l’adoucissement de l’eau à base CO2. Il est téléchargeable ICI.
Quelle est la consommation en eau et en sel d’un adoucisseur?
La consommation en eau et en sel d’un adoucissseur va dépendre de la dureté de l’eau (entrante et sortante) ainsi que du type d’appareil (capacité, réglages, type de résine et type de sel) mais on deut donner des chiffres moyens indicatifs:
1/ La consommation moyenne en eau nécessaire pour la régénération sera de 3 à 5% de l’eau traitée. Soit 3 à 5m³ pour une consommation de 100m³ d’eau par an. A un prix moyen de 5 EUR/m³, on parle d’un budget de 15 à 25 EUR par an.
2/ La consommation en sel moyenne sera entre 800gr et 1kg par m3 d’eau traitée, soit entre 80 et 100kg de sel par an pour une consommation de 100m³ par an.
Il est crucial que votre adoucisseur soit installé et mis en route par un professionnel qui est le seul à même de vous conseiller l’appareil le mieux adapté avec les meilleurs réglages.
Les adoucisseurs d’eau favorisent-ils la croissance bactérienne ?
Il est exact que l’eau stagnante favorise la croissance bactérienne. Si, par exemple, vous laissez une bouteille d’eau ouverte un moment, les bactéries se développent rapidement. Toutefois, l’eau circule pratiquement en permanence dans un adoucisseur d’eau. Si vous avez un appareil avec un bac à sel sec, il n’y a pratiquement pas d’eau stagnante.
Si vous ne consommez pas d’eau pendant une période prolongée (par exemple pendant les vacances), il est conseillé de rincer vos conduites. Laissez l’eau couler un moment à tous les robinets et vous vous en trouverez bien.
Le corps humain abrite des millions de bactéries des espèces les plus diverses, qui nous permettent de vivre. L’eau potable est décontaminée de manière centralisée et notre système immunitaire est là pour neutraliser la quantité minimale de bactéries qui subsistent. Les experts internationaux sont également d’avis que la croissance bactérienne éventuelle dans les appareils de traitement de l’eau supplémentaires ne comporte aucun danger que ce soit pour la santé humaine.
Il faut ajouter à ceci que l’adoucissement de l’eau est un traitement préventif. En prévenant les dépôts calcaires dans les conduites d’eau et les chauffe-eau, le bouillon de culture pour un certain nombre de bactéries dangereuses, comme legionella, est directement supprimé.
SOURCE : Communiqué d’Aqua Europa (février 2000) signé par le Docteur J.-M. Delattre (Institut Pasteur, Lille), le Docteur C. Fricker (Thames Water Laboratories, Reading) et le Professeur R. W. Schubert (Institut d’Hygiène, Francfort).
Symposium “HPC in Drinking Water” à Genève (avril 2002) sous le contrôle de la National Sanitation Foundation/World Health Organisation.
World Health Organisation “Report of an Expert Meeting” on “HPC measurement in drinking water safety management”.
L’eau adoucie est-elle potable ?
Le ministère de la Santé publique a reconnu le processus d’adoucissement au moyen de résines pour l’échange d’ions comme approprié à la consommation humaine. Grâce à cet échange d’ions, la composition de l’eau est modifiée, le calcium et le magnésium sont remplacés par le sodium.
La recherche indique que 98% de l’absorption quotidienne du sodium provient de l’alimentation, contre seulement 2% pour l’eau. L’effet de la teneur en sodium dans l’eau est donc très réduit : c’est ainsi que certains types d’eau en bouteille contiennent même beaucoup plus de sodium que l’eau adoucie.
SOURCE: “Human intake of minerals from drinking water in the European Communities: Hardness of drinking water and public health”, pages 173-211.
Faut-il entretenir un adoucisseur ?
Nous recommandons de prévoir un entretien (préventif) annuel de votre adoucisseur.
Lors de l’entretien, le technicien vérifiera évidemment la dureté de l’eau (à l’entrée et à la sortie), mais aussi les différentes connections, le bac à sel et il démontera la tête de vanne. En fonction de l’âge de l’appareil certaines pièces (joints, lampes témoins, …) pourront être changées préventivement.
D’où vient l’eau dure?
L’eau de pluie est naturellement douce (sans calcaire) mais lorsqu’elle entre en contact avec des roches calcareuses du sous-sol, elle va progressivement s’enrichir en calcaire et devenir plus ou moins dure.
Cela dépendra évidemment du type de sous-sol et des zones de captage, et c’est la raison pour laquelle la dureté de l’eau va varier d’une région à l’autre.
pH ou TH ?
Pour évoquer la qualité de l’eau, les unités de mesure “pH” (potentiel hydrogène) et “TH” (titre hydrotimétrique) sont souvent utilisées. Les échelles pH et TH ne donnent pourtant pas les mêmes informations et ne doivent pas être confondues.
Le pH indique la concentration d’ions hydrogène (H+) dans l’eau, déterminant si une eau est plutôt acide ou basique (on dit aussi “alcaline”). Le pH s’exprime sur une échelle allant de 0 à 14 unités, 7 étant l’indice de pH d’une eau neutre. Pour l’eau potable, la concentration de pH idéale doit être comprise entre 6,5 et 8,5.
Le titre hydrotimétrique, plus communément appelé le TH, est une échelle de mesure qui s’exprime en degré français (°f). Il définit la dureté de l’eau, soit sa teneur en sels de calcium et de magnésium. Un degré français (°f) correspond à 10 mg/litre de calcaire (calcium et magnésium).
Plus le TH est élevé, plus l’eau est dure. On parle ici de TH total, mesurant la totalité des sels de calcium et de magnésium.
La différence entre le pH et le TH peut donc se résumer de la façon suivante : le pH permet de mesurer l’acidité de l’eau et le TH la dureté de l’eau.
pH et TH sont donc des échelles qui mesurent des éléments différents mais qui, associée au TAC (titre alcalimétrique complet), permettent d’avoir un aperçu déjà assez précis de la qualité d’une eau.
La charge active des cartouches Pugh Micromet
Les cartouches Pugh Micromet contiennent une formulation unique de polyphosphates alimentaires.
Les polyphosphates permettent de “séquestrer” la dureté de l’eau en formant avec les ions calcium-magnésium des complexes plus stables et éviter ainsi la formation de tartre dur et adhérent.
Il ne s’agit donc pas d’un adoucissement de l’eau par échange sur résine d’ions sodium contre les ions calcium et magnésium.
Dans le cas de nos appareils anticalcaire l’apport en phosphore (P2O5) n’excède pas 5mg par litre d’eau.
Vous trouverez sur le site www.aquabelgica.be le guide édité par notre fédération professionnelle décrivant les différentes techniques de conditionnement d’eau.
L’ajout de phosphates n’est – il pas nocif pour la santé et polluant pour l’environnement ?
Aucune toxicité n’est à redouter : les produits ajoutés dans l’eau par le conditionneur professionnel sont toujours de qualité alimentaire. La quantité de phosphate provenant de l’eau traitée par nos appareils est négligeable (quelques mg par litre) en comparaison avec la quantité provenant d’autres sources alimentaires (grammes pra litre). Leur effet sur l’environnement est quasi nul : les produits ajoutés pour combattre efficacement la corrosion le sont en quantités minimes – quelques milligrammes tout au plus – que l’on comparera aux plusieurs centaines de milligrammes de sels dissous des eaux de distribution.
Quelle est la teneur en sodium dans l’eau adoucie ?
L’eau adoucie contient davantage de sodium que l’eau non adoucie. Le procédé d’adoucissement par résine échangeuse d’ions retire les ions calcium et magnésium et libère des ions sodium.
L’apport en sodium dans l’adoucie sera en moyenne de 4.6mg/l pour la réduction de 1°f.
Par exemple, l’adoucissement d’une eau de 35°f à 10°f (soit une variation de 25°f), fournit une eau contenant 0,115 g (115 mg) de sodium par litre.
Dans ce cas, boire 1.5 litre d’eau adoucie équivaut donc à ingérer 172,5 mg de sodium. Certaines eaux minérales peuvent contenir jusqu’à 1744 mg/l de sodium, soit jusqu’à 10 fois plus qu’une eau adoucie.
La législation a prévu des limites pour la quantité de sodium admissible dans l’eau potable: au point de livraison, elle ne peut contenir plus de
150 mg/l de sodium et au point de consommation, une valeur de 200mg/l constitue un paramètre indicateur.
Un adoucisseur bien réglé permettra donc toujours de rester en deçà de la valeur indicative de 200mg/l de sodium au point de consommation.
La rigueur scientifique nous impose également de déconseiller l’eau adoucie dans deux cas au moins :· les régimes sans sel et la confection des biberons. Pas plus, d’ailleurs, qu’on n’aura recours à l’eau de distribution dont la teneur en sodium n’est pas à négliger. On préférera dès lors l’eau en bouteille à faible teneur en sodium.
Comment fonctionne un adoucisseur ?
L’adoucisseur est un appareil branché sur la canalisation d’arrivée d’eau et comprend:
- un ou plusieurs réservoirs contenant les résines;
- un bac à sel où est élaborée la saumure (eau saturée en sel);
- une vanne de contrôle commandant l’alternance automatique des phases d’adoucissement et de régénération.
La phase d’adoucissement
L’adoucissement de l’eau met en oeuvre des résines échangeuses d’ions: il s’agit de millions de petites billes contenues dans un réservoir à travers lequel circule l’eau à adoucir. Préalablement chargées d’ions sodium, elles échangent ceux-ci contre les ions calcium et magnésium de l’eau à l’origine de la dureté de l’eau. Ceci constitue la phase active de l’adoucissement.
La phase de régénération
Progressivement, les résines se saturent et perdent leur efficacité. Il n’est pas nécessaire pour autant de les remplacer: il suffit de les régénérer au moyen d’une saumure obtenue avec un sel spécial de très grande pureté. Au contact des résines, la saumure capte les ions magnésium et calcium et les remplace par des ions sodium. La saumure entraîne les ions indésirables à 1’égout. Une nouvelle phase d’adoucissement peut débuter.
La phase de régénération comporte généralement les étapes suivantes:
- lavage à contre-courant;
- saumurage: l’eau chargée sel passe sur les résines pour échanger les ions calcium et sodium;
- rinçage final des résines.
Comment fonctionne un appareil anticalcaire ?
De manière générale un appareil anticalcaire va réduire les dépôts de calcaire en le rendant moins incrustant et adhérent, essentiellement sur les parties chaudes de l’installation.
Il existe plusieurs technologies d’appareils anticalcaire:
- Le dosage de polyphosphates. C’est le principe des appareils Pugh Micromet. La technologie Pugh Micromet consiste à véhiculer l’eau dans un dispositif (une ou deux cartouches) qui, par dissolution lente, empêche l’agrégation de ces particules cristallines de carbonate calcique, présentes naturellement dans l’eau.
- Le dosage de CO2
- La “Template Assisted Crystallization”
Il existe aussi des appareils anticalcaires magnétiques dits à “effet physique” dont l’efficacité reste relative d’après la communauté scientifique.
Les dépôts de calcaire
Les nuisances causées par le calcaire sont multiples. Qui n’y a pas été confronté au moins une fois dans sa vie ? En voici quelques-unes:
- les dépôts de tartre qui obstruent les canalisations et les appareils électroménagers. Cet entartrage est d’autant plus rapide et important que la dureté de l’eau et sa température d’utilisation sont élevées;
- les robinets qui s’abîment;
- les joints qui se détériorent et fuient;
- les chasses d’eau qui se bloquent et perdent leur étanchéité;
- les vannes mitigeuses (thermostatiques ou non) qui se bloquent et se dérèglent;
- les lave-vaisselles et lessiveuses détériorés et improductifs;
- les corps de chauffe des préparateurs d’eau chaude sanitaire (boilers et chauffe-eau) qui s’abîment et s’obstruent. De plus, le tartre est un isolant: le rendement calorifique de ces appareils s’en trouve réduit, ce qui rend la production d’eau chaude plus coûteuse;
- en cas de dépôt de tartre poreux, se déclarent très souvent des phénomènes de corrosion sous dépôt.
Calcaire ou tartre ?
L’eau de distribution provient majoritairement d’une source souterraine. C’est lors de son séjour en sous-sol qu’elle se charge en minéraux calcium et magnésium, responsables de la formation du tartre.
Le calcaire correspond ainsi au calcium et au magnésium contenu dans l’eau. Leur présence en excès est la cause d’une eau calcaire, aussi appelé eau dure.
Le tartre ce sont les dépôts de calcaire qui se solidifient lorsque l’eau est chauffée, comme dans vos canalisations par exemple ou sur votre vaisselle qui sèche, ou bien lorsqu’elle est partiellement évaporée par la chaleur, comme pour vos appareils électroménagers par exemple.
A partir de quand et jusqu’où dois-je adoucir mon eau?
L’usage professionnel peut nécessiter une eau totalement adoucie (machine expresso, boulangerie, salon de coiffure, lavoir, …)L’eau adoucie à zéro degré français est l’objectif idéal qui garantit la suppression totale de l’entartrage, un maximum d’économies et un confort accru. Ce niveau doit être atteint chaque fois que cela est possible.
Pour se prémunir contre la corrosion en aval de l’adoucisseur, il faudra toutefois dans certaines circonstances garder dans l’eau adoucie un minimum de dureté. Dans ce cas il est recommandé de garder une dureté résiduelle de 10 degrés français.
Adoucisseur ou appareil anticalcaire ?
La solution aux problèmes résultant de l’entartrage passe par l’adoucissement de l’eau ou par des appareils anticalcaire tels que l’injection de polyphosphates.
La différence fondamentale entre un adoucisseur et un appareil anticalcaire est l’impact sur la dureté de l’eau:
- Un adoucisseur va faire baisser la dureté de l’eau en captant le calcaire sur la résine échangeuse d’ions.
- Un appareil anticalcaire va rendre le calcaire moins incrustant (essentiellement sur les parties chaudes de l’installation) mais n’aura aucun impact sur la dureté de l’eau (teneur en calcaire inchangée)
Qu’est qu’une eau dure ?
Une eau dure est une eau chargée en ions calcium et en ions magnésium.
C’est le titre hydrométrique (TH) qui mesure la dureté de l’eau. On l’exprime généralement en degré français (°f): un degré français correspond à la présence de 10 g de calcaire par mètre cube (ou 10mg par litre).
Cela signifie donc qu’une installation qui consomme 100m³ par an d’une eau à 35°f, verra passer 35kg de calcaire.